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« La Guerre des Gaules illustrée »
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| Crédit image : Institut de Samarcande |
Dans les profondeurs méridionales du Kashkadarya, au cœur des paysages ondoyants de l’Ouzbékistan, une équipe d’archéologues du prestigieux Institut de Samarcande vient de mettre au jour une découverte d’une portée exceptionnelle : les vestiges d’une cité fortifiée fondée il y a près de vingt-trois siècles.
Un promontoire habité pendant un millénaire
Sur un tertre dominant les environs du village de Pastol — un lieu que les habitants nomment depuis des générations Baburtepa — les chercheurs ont identifié une implantation humaine continue s’étendant du IIIᵉ siècle av. J.-C. au IIIᵉ siècle de notre ère. Ce plateau, d’environ six hectares, se serait imposé autrefois comme un nœud commercial majeur reliant les régions de Boukhara et de Khorezm, deux pôles d’échanges essentiels de l’Asie centrale antique.
Des fortifications révélées par la stratigraphie
Les fouilles, réparties en plusieurs tranchées depuis deux ans, ont mis en évidence une remarquable organisation défensive : un fort central, des postes de surveillance et des murailles massives s’articulaient pour former un système cohérent, signe d’une structure politique solidement établie et soucieuse de sa sécurité.
Un centre palatial et des traces d’un raffinement artistique
Les premiers résultats laissent supposer que la partie centrale de la cité abritait des bâtiments à fonction cérémonielle ou administrative. Dans une vaste salle flanquée de pièces annexes, les archéologues ont découvert des fragments de peintures murales aux pigments éclatants, témoignant d’un sens esthétique raffiné et d’une tradition picturale dont peu de vestiges avaient survécu dans la région.
Un foyer artisanal d’une étonnante vitalité
La cité ne se limitait pas à son architecture monumentale : elle abritait un intense foyer de production artisanale. Les ateliers de potiers, espaces de taille de pierre, jarres d’entreposage et abondants fragments de céramiques dessinent l’image d’un centre manufacturier florissant. Les figurines, amphores et urnes funéraires exhumées se distinguent par une grande finesse technique, certaines révélant des influences culturelles attribuées aux dynasties séleucide puis kouchane, qui dominèrent tour à tour l’Asie centrale.
Un contexte de découvertes archéologiques en expansion
Cette mise au jour s’inscrit dans un contexte d’effervescence scientifique : la seule année 2025 a vu l’enregistrement de plus d’une centaine de nouveaux sites jusqu’alors inconnus dans l’oasis du Kashkadarya, preuve de la richesse encore largement sous-estimée du patrimoine archéologique de la région.
Vers une compréhension plus fine de la vie antique
Les chercheurs de l’Institut de Samarcande envisagent des campagnes de fouilles étendues dans les années à venir. Leur objectif : dégager les quartiers administratifs et résidentiels afin d’éclairer les formes d’organisation politique, les réseaux économiques et le quotidien des populations ayant vécu entre ces murs depuis longtemps effacés du regard humain.
Un pan entier de l’histoire centre-asiatique semble prêt à resurgir, ouvrant la voie à de nouvelles interprétations sur les échanges, les cultures et les civilisations qui façonnèrent l’antiquité régionale.
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